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start [2025/04/29 09:38] – [Année 2024-2025] tserafinistart [2025/11/13 16:49] (current) mlaoufi
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 ====== Colloquium des doctorants du DMA ====== ====== Colloquium des doctorants du DMA ======
  
-Le colloquium a lieu un jeudi sur deux (approximativement) en salle W à 10h30. The same page in [[start_english|English]].+Le colloquium a lieu un lundi sur deux (approximativement) en salle W à 16h.
  
-Organisateurs : [[https://www.math.ens.psl.eu/~tserafini/|Thomas Serafini]], Gaspard Gomez+Organisateurs : [[https://www.math.ens.psl.eu/~tserafini/|Thomas Serafini]] et [[https://www.math.ens.psl.eu/membres/#member-19960-info|Maël Laoufi]].
  
-==== Année 2024-2025 ====+==== Année 2025-2026 ====
  
-  * Mercredi 29/01 Paul Wang. **Théorie catégorique des systèmes**.\\ //Qu'est-ce qu'un système ? Dans quelle mesure est-il possible d'étudier un système en le décomposant en sous-systèmes ? La théorie catégorique des systèmes, que j'illustrerai (sans utiliser de notions techniques !) avec l'exemple des systèmes déterministes à temps discret, vise à fournir des réponses à ces questions.//+  * Lundi 17/11 Samuel Lerbet. **Comment comprendre les modules projectifs ?**\\ // 
 +La théorie des modules projectifs est souvent abordée sous l'angle de l'algèbre homologique, pour les buts de laquelle la connaissance de quelques propriétés formelles de ces objets est souvent suffisante pour travailler. Pourtant, ils ont également une interprétation géométrique : un module projectif (de type fini) sur un anneau consiste essentiellement en la donnée d'un fibré vectoriel sur l'objet géométrique que la géométrie algébrique associe à cet anneau. De ce point de vue, plusieurs questions naturelles, inspirées par la topologie, se manifestent : à quelle condition un module projectif a-t-il « une section continue qui ne s'annule pas » ? La collection des modules projectifs sur un anneau est-elle « invariante par homotopie » en un sens convenable ? Peut-on arranger la collection des fibrés vectoriels en un groupe abélien, comme on le fait en K-théorie topologique ? 
  
-  * Jeudi 13/02 : Thomas Serafini. **Monodromie et équations différentielles**.\\ //La monodromie d'une famille d'espaces topologique est un objet qui donne des informations sur la déformation des fibres de la famille à homotopie près. J'expliquerai comment elle estde manière relativement surprenante, reliée de près aux équations différentielles linéaires homogènes à coefficients holomorphes.//+Dans cet exposé, nous verrons une manière (à laquelle l'orateur est partial) de donner un sens précis à la question posée par le titreet nous expliquerons quelques résultats dont on dispose pour y répondre.//
  
-  * Jeudi 6/03 Alexis Metz-Donnadieu. **Une introduction à la géométrie brownienne**\\ //Considérons une marche aléatoire (S_n)_n sur R dont les incréments sont des variables indépendantes de loi mu centrée, de variance finieIndépendamment du choix de mules trajectoires de S convergent systématiquement lorsqu’on les renormalise vers la même trajectoire aléatoire : le mouvement brownien (c’est l’objet du fameux théorème de Donsker). En ce sens, le mouvement brownien est donc une limite déchelle universelle d’une très large classe de modèles discrets de trajectoires aléatoiresDe manière remarquable, un phénomène analogue existe pour d’autres classes de modèles discrets. Par exemplede nombreux arbres plans aléatoires convergent après renormalisation (dans un sens que l’on précisera) vers le même arbre aléatoire « continu »: l’arbre brownien.+  * Lundi 20/10 Florent Fougères. **Aspects statistiques du théorème de Lanford**\\ // 
 +En théorie cinétique, le théorème de Lanford est une étape cruciale pour obtenir les équations de la mécanique des fluides à partir des équations microscopiques des gazcomme suggéré par le 6ème des problèmes de Hilbert pour le siècle dernierCe théorème consiste à utiliser une échelle mésoscopique intermédiaireet à dériver l'équation de Boltzmann dans cette limite d'échelle. Récemment, un papier conséquent a exposé des méthodes très fines pour résoudre partiallement ce problème en temps longsuscitant un regain d'intérêt pour ce domaine.
  
-La géométrie brownienne est le domaine des probabilités étudiant ces limites d’échelles « universelles » de modèles géométriques aléatoires discrets. Notre objectif dans cet exposé est de donner une introduction accessible à ce champ d’étude. Nous y présenterons en particulier deux objets emblématiques de ce domaine : l’arbre brownien et les surfaces browniennes. Ce sont deux modèles d’espaces métriques aléatoiresrespectivement limites de modèles d’arbres plans aléatoires et de graphes planaires aléatoires.//+Dans cet exposé, on s'intéressera surtout aux modèles utilisés en expliquant les difficultés qu'ils font apparaîtreainsi qu'aux aspects statistiques de cette dérivation - notamment dans un cadre linéaire menant à l'équation de Rayleigh–Boltzmann pour laquelle la dérivation complète du microscopique au macroscopique a pu être prouvée.//
  
-  * Jeudi 27/03 Tony Salvi. **Dynamique des systèmes quantiques à la limite semi-classique**\\ //Dans cet exposé, je montrerai comment la mécanique quantique est bien approximée par la physique classique lorsque la constante de Planck est considérée comme étant très petite, cest-à-dire à la limite semi-classique. En particulier, nous passerons en revue les concepts de base de la mécanique quantique ainsi que quelques résultats mathématiques standards sur les limites semi-classiques et jen donnerai des interprétations.//+  * Lundi 06/10 Owen Sabatin. **Fonction zêta de Selberg et théorie spectrale du laplacien**\\ // 
 +On s’intéresse à la géométrie d’une surface S hyperbolique de genre g avec n pointes, uniformisée par le disque de Poincaré. La surface est munie dune métrique hyperbolique à courbure négative, et on peut chercher à étudier les longueurs l(γ) des géodésiques fermées γ. On a alors un analogue à la fonction zêta de Riemann, appelée fonction zêta de Selberg, définie à partir des longueurs des géodésiques, qui est holomorphe sur un demi-plan {s|ℜ(s) > k}. Elle peut sétendre analytiquement à tout le plan complexe et satisfait une équation fonctionnelle similaire à celle de Riemann.
  
-  * Jeudi 03/04 Aksel Bergfeldt. **Analyse harmonique sur le groupe de Heisenberg**\\ // +La fonction de Selberg est reliée à la théorie spectrale du Laplacien hyperbolique de S. On s’intéressera au comportement de cette fonction lorsque que l’on déforme S en tant que surface de Riemann. Lorsque la déformation dégénère, i.e. lorsque que l’on créer un ou plusieurs points ordinaires doubles, le comportement spectral du Laplacien de S pour les petites valeur propres peut alors être relié à la combinatoire de la dégénérescence de S. 
-The Heisenberg group is one of the most simple non-Abelian Lie groups. The Lie algebra components (vector fieldsXYZ satisfy [X,Y] = ZWe recognise this relation from quantum mechanicswhere the position and momentum operators satisfy this relationor from signal processingwhere it is satisfied by the operations of translating in frequency and translating in time. I have studied the Schrödinger equation formulated on the Heisenberg groupwith the help of non-Abelian harmonic analysisI will give some insight about how this differs from its Euclidean counterpartand about some of the key techniques and ideas.//+L’étude de la valeur spécifique ζ′S (1) est assez singulière et intervient notamment en théorie des cordes, en générale celle-ci n’est pas calculable. On peut en fait essayer de la calculer 
 +lorsque S est muni d’une structure arithmétique supplémentaire, par exemple pour une courbe modulaire.// 
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 +==== Année 2024-2025 ==== 
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 +  * Jeudi 29/05 Brune Massoulié. **Systèmes de particules et fonctions de hauteur**\\ // 
 +Les systèmes de particules en interaction sont des modèles pour des phénomènes physiques où des particules évoluent selon certaines règles, en faisant un choix aléatoire à chaque pas de temps (il s’agit d’une chaîne de Markov). Dans certains casle système converge vers un équilibre (appelé mesure invariante) en temps longet on appelle temps de mélange le temps nécessaire pour devenir « proche » de cet équilibreDans cet exposénous étudierons certains systèmes de particuleset une méthode pour majorer le temps de mélangequi consiste à construire un couplage avec la mesure invariantec’est-à-dire faire évoluer conjointement le système partant d’une condition initiale quelconque et le système partant de l’équilibre pour contrôler quand ils se rejoignentNous verrons en particulier comment des nouvelles représentations du système permettent de construire de tels couplagesavec l’exemple des fonctions de hauteur.//
  
   * Jeudi 17/04 : Louise Nataf. **La conjecture des dénominateurs non-bornés**\\ //   * Jeudi 17/04 : Louise Nataf. **La conjecture des dénominateurs non-bornés**\\ //
 Dans cet exposé, je parlerai de la conjecture des dénominateurs non bornés ainsi que de ses applications. Je donnerai un aperçu des méthodes mises en place pour la résolution de cette conjecture par Calegari, Dimitrov et Tang.// Dans cet exposé, je parlerai de la conjecture des dénominateurs non bornés ainsi que de ses applications. Je donnerai un aperçu des méthodes mises en place pour la résolution de cette conjecture par Calegari, Dimitrov et Tang.//
  
-  * Mercredi 30/04 : Brune Massoulié. **Systèmes de particules et fonctions de hauteur**\\ // +  * Jeudi 03/04 : Aksel Bergfeldt. **Analyse harmonique sur le groupe de Heisenberg**\\ // 
-Les systèmes de particules en interaction sont des modèles pour des phénomènes physiques où des particules évoluent selon certaines règlesen faisant un choix aléatoire à chaque pas de temps (il sagit dune chaîne de Markov). Dans certains cas, le système converge vers un équilibre (appelé mesure invariante) en temps longet on appelle temps de mélange le temps nécessaire pour devenir « proche » de cet équilibreDans cet exposé, nous étudierons certains systèmes de particules, et une méthode pour majorer le temps de mélangequi consiste à construire un couplage avec la mesure invariante, c’est-à-dire faire évoluer conjointement le système partant d’une condition initiale quelconque et le système partant de l’équilibre pour contrôler quand ils se rejoignent. Nous verrons en particulier comment des nouvelles représentations du système permettent de construire de tels couplages, avec lexemple des fonctions de hauteur.//+The Heisenberg group is one of the most simple non-Abelian Lie groups. The Lie algebra components (vector fields) X, Y, Z satisfy [X,Y] = Z. We recognise this relation from quantum mechanics, where the position and momentum operators satisfy this relation, or from signal processing, where it is satisfied by the operations of translating in frequency and translating in time. I have studied the Schrödinger equation formulated on the Heisenberg group, with the help of non-Abelian harmonic analysis. I will give some insight about how this differs from its Euclidean counterpart, and about some of the key techniques and ideas.// 
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 +  * Jeudi 27/03 : Tony Salvi. **Dynamique des systèmes quantiques à la limite semi-classique**\\ //Dans cet exposé, je montrerai comment la mécanique quantique est bien approximée par la physique classique lorsque la constante de Planck est considérée comme étant très petite, c’est-à-dire à la limite semi-classique. En particulier, nous passerons en revue les concepts de base de la mécanique quantique ainsi que quelques résultats mathématiques standards sur les limites semi-classiques et j’en donnerai des interprétations.// 
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 +  * Jeudi 6/03 : Alexis Metz-Donnadieu. **Une introduction à la géométrie brownienne**\\ //Considérons une marche aléatoire (S_n)_n sur R dont les incréments sont des variables indépendantes de loi mu centréede variance finie. Indépendamment du choix de mu, les trajectoires de S convergent systématiquement lorsqu’on les renormalise vers la même trajectoire aléatoire : le mouvement brownien (cest lobjet du fameux théorème de Donsker). En ce sens, le mouvement brownien est donc une limite d’échelle universelle d’une très large classe de modèles discrets de trajectoires aléatoires. De manière remarquable, un phénomène analogue existe pour d’autres classes de modèles discrets. Par exemple, de nombreux arbres plans aléatoires convergent après renormalisation (dans un sens que l’on précisera) vers le même arbre aléatoire « continu »: l’arbre brownien. 
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 +La géométrie brownienne est le domaine des probabilités étudiant ces limites d’échelles « universelles » de modèles géométriques aléatoires discretsNotre objectif dans cet exposé est de donner une introduction accessible à ce champ d’étude. Nous y présenterons en particulier deux objets emblématiques de ce domaine : l’arbre brownien et les surfaces browniennes. Ce sont deux modèles d’espaces métriques aléatoiresrespectivement limites de modèles d’arbres plans aléatoires et de graphes planaires aléatoires.// 
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 +  * Jeudi 13/02 : Thomas Serafini. **Monodromie et équations différentielles**.\\ //La monodromie d'une famille d'espaces topologique est un objet qui donne des informations sur la déformation des fibres de la famille à homotopie près. J'expliquerai comment elle estde manière relativement surprenante, reliée de près aux équations différentielles linéaires homogènes à coefficients holomorphes.// 
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 +  * Mercredi 29/01 : Paul Wang. **Théorie catégorique des systèmes**.\\ //Qu'est-ce qu'un système ? Dans quelle mesure est-il possible d'étudier un système en le décomposant en sous-systèmes ? La théorie catégorique des systèmesque j'illustrerai (sans utiliser de notions techniques !) avec l'exemple des systèmes déterministes à temps discret, vise à fournir des réponses à ces questions.// 
  
  
  
start.1745919529.txt.gz · Last modified: 2025/04/29 09:38 by tserafini

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